Ces instants un jour fixés à jamais,
Dans une boîte mélangés ils étaient,
Je l’ai ouverte, le passé a surgi,
Un parfum émanait, la nostalgie.
Jaillissant hors de sa boîte d’un coup,
Tel un polichinelle qui de tout
Se rit. Ce passé s’est moqué de moi,
Moi qui voyais soudain qu’entre mes doigts,
Ces moments depuis longtemps avaient fui,
Le jour autrefois présent était nuit.
Trop naïve, avoir cru à l’éternel…
Rien, rien ne dure, chaque seconde, si belle
Soit elle, ne sera jamais, jamais plus,
D’autres semblables, mais celle-là perdue.
Ces instants là, je les ai contemplés,
Regrettés, puis je me suis résignée.
Je les ai classés, rangés, protégés,
Dans le plastique d’un bel album photo
Comme momifiés dans un beau tombeau.
En guise d’épitaphe, j’ai écrit ces mots.
Les souvenirs s’effacent – s’oublient. Les mots leur redonnent vie.
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Bon jour,
J’aime beaucoup ce texte.
Max-Louis
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Très joli texte.
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Comme je vous comprends ! C’est une chose si petite, si éphémère, que la vie terrestre d’un être humain…
La vie telle qu’on veut la voir, sous des traits paisibles et bienveillants, avec du temps consacré à l’embellir encore, avec du temps consacré à la pensée. Voilà mon impression après lecture.
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Merci pour ton (on peut peut-être se tutoyer non?) passage ici et ton commentaire 🙂
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Encore un très beau texte… merci pour ces émotions, cette nostalgie…
Virginie
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Merci ! J’ai voulu laissé un commentaire sur ton dernier article mais WordPress n’a pas voulu… Je te disais que tu sembles très perfectionniste, ce qui te donne le sentiment de ne pas être à la hauteur mais que tu n’as aucune raison de te sentir toute petite !
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Merci, tu es adorable… WordPress fait des siennes parfois pour les commentaires, c’est casse-pieds !
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