Mycètes, malheureuses moisissures,
Aux moirures violettes,
Vous vous plaisez dans les moulures,
Et je m’y plais comme vous faites.
Je me suis essayée à l’exercice que Barbarasoleil a proposé à ses élèves,
à savoir compléter un poème auquel il manquait les noms
(en gras dans le poème original et dans ma proposition) pour le transformer :
La Méduse, de Guillaume Apollinaire :
Méduses, malheureuses têtes
Aux chevelures violettes
Vous vous plaisez dans les tempêtes,
Et je m’y plais comme vous faites.
Le bestiaire ou Cortège d’Orphée (1911)
Je vous invite à aller voir les propositions de ses élèves et la sienne sur son blog.
À la Saint-Enogat,
Si à ton passage clabaudent les chiens,
Agir il te faudra,
Pour conserver toute l’estime des tiens.
J‘ai également participé au jeu Dictons Turbulents proposé par Écri-turbulente.
Je vous invite à consulter les consignes et les propositions des autres participants
sur son blog.
Poussée par le vent,
Elle virevolte gaiement,
S’arrête et reprend.
Pour le plaisir de mes yeux,
En ce jour heureux.
Pour finir, j’ai relevé le défi de Marie :
écrire un tanka (auquel j’ai ajouté des rimes sans vraiment le vouloir…).
Je ne connaissais pas du tout cette forme de texte, je vous propose de la découvrir
sur son blog !
Si j’avais moi aussi cette virtuosité intellectuelle poussée, je me serais volontiers essayé à ces sympathiques travaillements gymniques !
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fructueuse, la récolte.
j’aime particulièrement les pauvres moisissures – comblées de belles assonances – qui donnent une couleur un peu rimbaldienne aux mots d’Apollinaire
mais aussi le proverbe et le tanka 🙂 !!
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Bon jour,
Des textes que j’aime beaucoup. Bravo.
Max-Louis
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Une petite gymnastique qui donne de bien jolies choses.
Belle soirée Estelle
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