Un rêve paradoxal

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Le cirque bleu, Marc Chagall, Source

D’un bond, je quitte le gris de l’océan,
Poisson nageant devient poisson rampant,
A terre, je cueille des fleurs au doux pollen,
Je les offre à ma trapéziste-sirène,

Tambour battant, tel un premier violon,
Je lui fais ma plus belle déclaration,
Son amour bleu nuit me donne des ailes,
Je peux tout être si je suis avec elle,

Poisson volant, poisson lune ou soleil,
Dans son monde, tout est possible et merveille,
J’évolue dans un rêve paradoxal,
Un rêve d’un bleu profond, presque abyssal.

Voici ma participation à l’Agenda ironique d’avril organisé ici-même.
Si ce n’est pas déjà fait, vous avez jusqu’au 22 avril pour y participer.

17 commentaires

  1. J’aime les belles images comme « Son amour bleu nuit me donne des ailes, Je peux tout être si je suis avec elle, »
    ou celle-ci « J’évolue dans un rêve paradoxal, Un rêve d’un bleu profond, presque abyssal. » peut-être moins rassurante

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  2. C’est touchant, il y a dans ce petit poisson (et donc dans le poème) une authenticité, une simplicité par laquelle tout semble accessible.
    J’ai particulièrment apprécié « Tambour battant, tel un premier violon, Je lui fais ma plus belle déclaration, ».
    C’est très réussi.

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